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Pied Atelier

Lors d’un atelier de réparation de vélo un ami m’a fait remarqué qu’il me serait utile de me faire… un pied d’atelier.
Alors c’est parti.
Comme l’a dit une grand bricoleur.. Avec une barre de fer on peut tout faire.

Je commence par couper la barre principale en deux parties. Puis avec un tuyaux recycler je découpe une barre transversale.

Puis je soude les barres entre elles. Souder des tubes n’est pas si évident, du coup il faut commencer à faire un bourrelet de métal qui sera charger jusqu’à ce que les deux parties soient réunies.

Je prends deux fixations d’échafaudage pour fixer une potence qui portera les vélos et voilà ! A noter que la fixation supérieure à dans sa mâchoire un morceau de pneu de vélo pour ne pas abimer les vélos suspendus.

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Parabole solaire

Parabole solaire

Caractéristiques :
Coût : 15 €
Type de cuisson : Saisi (œufs au plat, Steak végétarien, etc..)
Type de matériel de cuisson : poêle, éviter le plastique.
Temps de cuisson : 10/15 min

Ma conception de la résilience et de la permaculture passe par le fait de répondre en priorité à la base de la pyramide de Maslow. C’est à dire répondre aux besoins physiologique. Donc naturellement il est temps de s’attaquer au moyen de se nourrir et de préférence « chaud ».
Pour ce projet je me suis basé sur le livre « Je cuisine avec le soleil« .
Ce livre propose des plans de qualité. Cependant ayant ne voyant comment réaliser des pliages sur métal au début du projet, je me suis basé sur une image disponible dans ce livre, pour réaliser ce four.

Par rapport au four solaire, cet outil permet d’avoir une montée rapide en température. Par contre tout passage de nuage fait perdre immédiatement la chaleur contrairement au four qui est plus stable.

Mise en garde

Cet outil fonctionnant par concentration des rayons solaires, il est nécessaire d’employer des lunettes de soleil afin de pouvoir l’utiliser en toute sécurité.
Par ailleurs lors du stockage ou en l’absence d’usage, il est impératif de ranger cet objet à l’abri des rayons solaires afin d’éviter tout départ d’incendie.

Préparation préliminaires

Comme à l’accoutumé, le projet débute par la réalisation d’un plan réalisé à partir du livre de référence. Ici j’ai pris deux parties de papier que j’ai collé afin d’avoir une superficie suffisante pour réaliser les « pétales » de la parabole.

Maintenant il s’agit de rassembler les différents matériaux. On va partir sur des poubelles en inox acheté aux Emmaüs pour les « pétales » de la parabole. Un tuyau d’irrigation est utilisé pour donner sa forme à la parabole en la vissant dessus. J’ai utilisé de l’inox pour fabriquer les pieds avant d’y monter des roues pour qu’il soit plus simple à déplacer.

Parabole

Les pétales de la parabole sont réalisés en ouvrant les poubelles à disqueuse. J’ai ensuite pointer des repères grâce au plan précédemment réalisé avant de passer à la découpe. Les trous pour la barre de fixation sont réalisé avec une scie sauteuse.

J’ai fixé les pétales en les rivetant en demi paraboles avant d’assembler l’ensemble. Les bords des pétales sont ensuite repliés et vissés sur les bords en s’appuyant sur un tuyau d’arrosage maintenu en anneau grâce à une grosse cheville de bois.

Le premier test de fixation des pointes des pétales ne m’ayant pas convaincu, j’ai repris les pétales un par un pour ouvrir les points de fixation afin qu’ils puissent plus facilement coulisser les uns par rapport aux autres. J’en profite pour poser le support en contre plaqué par lequel passera la barre qui maintiendra la parabole. C’est grâce à ce support qu’il sera possible d’orienter la parabole.

Support

La parabole étant maintenant finie, il est grand temps de lui donner de quoi se maintenir debout et se déplacer. J’ai utilisé des barres d’inox coupées, percées pour pouvoir les assemblées ensemble grâce à des pièces de bois. J’ai découpé la pièce de bois (photo 3), puis percée afin d’y faire passer la barre de maintient de la parabole.

Il est maintenant temps de fixer la grille de cuisson et de faire passer la barre dans la parabole. On montera ensuite les roues sur la structure.

L’orientation de la parabole se fait via une vis de serrage. Un couvercle de confiture fixé au sommet de la parabole sert de « cadran solaire » pour aligner la parabole avec le soleil afin d’optimiser la concentration solaire. Le réglage du couvercle se fait de la façon suivante.
Tout d’abord il convient de s’équiper de lunettes de soleil. Ensuite il faut disposer un plat de cuisson, par exemple une poêle, sur la grille. Déplacer la parabole jusqu’à ce que le point de convergence des rayons soit au centre de l’ustensile. Une fois ce réglage fait, on oriente le couvercle pour que l’ombre de la tige soit inexistante. Ainsi, lors des usage suivant on aura directement qu’en ayant une ombre nul sur le couvercle, la convergence des rayons dans l’ustensile sera idéale .

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Four solaire

Four solaire

Caractéristiques :
Coût : 25/30 €
Type de cuisson : Longue
Type de matériel de cuisson : cocotte en fonte
Temps de cuisson : Deux à trois plus long qu’en four traditionnel

Ma conception de la résilience et de la permaculture passe par le fait de répondre en priorité à la base de la pyramide de Maslow. C’est à dire répondre aux besoins physiologique. Donc naturellement il est temps de s’attaquer au moyen de se nourrir et de préférence « chaud ».
Pour ce projet je me suis basé sur le livre « Je cuisine avec le soleil« .
Ce livre propose des plans de qualité. Cependant ayant ne voyant comment réaliser des pliages sur métal au début du projet, je me suis basé sur une image disponible dans ce livre, pour réaliser ce four.
Ce fut une idée moyenne, mais nous verrons ceci ultérieurement.

Préparation des matériaux

Comme à l’accoutumé l’une première étape fut de collecter les matières premières. Il s’agira une fois de plus d’utiliser du matériel de récupération. Malheureusement, il fut impossible de trouver les matériaux conseillés (plaque Offset, cette technologie étant maintenant désuète). Afin d’avoir du métal réfléchissant, je suis parti sur un tambour de machine à laver.

A ce moment là je ne voyais pas comment plier le métal avec les moyens dont je disposais. Ce qui m’a orienté vers un modèle présent en photo dans le livre, au lieu du modèle dont le plan était fourni.
Dans un premier temps il s’agira d’ouvrir les tambours afin d’obtenir des plaques d’inox.

Une fois les bandes de métal obtenues, il est temps de les assembler pour former la cellule du four. Dans un premier temps les plaques sont maintenue en place en les vissant sur des morceaux de bois. L’assemblage des plaques se fera par rivetage à froid. On nettoie tout ça et voilà, le fond de la cellule est réalisé.

Cadre de la cellule

Maintenant que la bande métallique est assemblée il faut donc réaliser le cadre de bois qui accueillera l’enceinte du four. Le cadre est fait de morceaux de bois sur lesquels j’ai réalisé des méplats pour les assembler. Le cadre est ensuite assemblé, collé et maintenu en place grâce à un feuillard (outil servant à maintenir le cadre le temps du séchage).

Assemblage de la cellule

Le cadre réalisé, il est temps de monter la cellule du four dessus. Le fond est vissé sur le cadre. Les cotés sont aussi fait en inox de machine à laver. Le coté est positionné sur la cellule.

Le coté est maintenu en place le temps de faire le tracé de la position de la cellule. Je découpe la plaque en prenant garde de laisser de quoi faire des languettes de fixations.

J’ai employé un ciseau à bois désaffuté (afin qu’il ne tranche plus) pour marquer les lignes de pliage. Puis à l’aide d’une pince, puis d’un marteau bloqué avec une cale, j’ai relevé les languettes avant assemblage.

Le coté est ensuite repositionné sur la cellule, avant d’être vissé sur le cadre et riveté au reste de la cellule.

Fixation de la grille

La cellule du four du four est maintenant finie. Il est temps de penser au système de fixation de la grille de cuisson, qui restera mobile en tangage. Pour se faire nous allons réutiliser de pièces de la machine à laver. L’axe de fixation de la grille se fera sur deux points, un fixé contre l’enceinte de cuisson et l’autre sur la cloison en bois. On notera que les rondelles métalliques sont en laiton, ce système remplaçait un roulement à bille sur la machine à laver.

Isolation de la cellule du four

Afin de garder la chaleur capté il convient d’isoler la cellule du four de l’extérieur. Toujours en essayant de prendre ce que j’avais sous la main, j’ai employé de la paille à cet effet et le résultat fut concluant.

Réalisation de la vitre

Il est maintenant temps de passer à la réalisation de la vitre. Elle sera fait en double vitrage afin de garantir une rétention thermique optimale. On refait un cadre comme précédemment.

On rajoutera des baguettes pour séparer les vitres. Pour la vitre la plus basse, on insérera une cale afin de conserver l’écart entre les deux baguettes.

Il n’y a plus qu’à découper le verre, à l’aide d’une roulette. Il faut un passage net, on met la rayure du verre de façon sur élevée et on tape d’une sec mais pas trop fort pour fendre la vitre.
A la suite de quoi j’ai fais glisser les vitres et coller, visser le cadre.
Une fois la colle sèche il est temps de visser la fenêtre sur la cellule du four.

Réalisation du chariot de déplacement

Le four étant lourd et encombrant, il est nécessaire de faire un chariot sur lequel il reposera, afin de pouvoir le déplacer aisément. J’ai employé de vieilles roues de tondeuse à gazon, ainsi qu’une vieille étagère en pin. Au final l’étagère s’avèrera un peu fragile et il faudra en remplace une partie par du bois plus solide.

Finitions

Il est maintenant temps de fixer les réflecteurs ainsi que d’apporter quelques améliorations au projet. Les réflecteurs ont été améliorés grâce à des couvertures de survie.
Une fois le focntionnement validé, j’ai appliqué une couche d’huile de lin pour protéger le meuble.
Ce four fonctionne bien, mais sa taille imposant et la grille mobile le rende quelque peu contraignant. Ayant finalement trouvé une bonne méthode pour plier le métal, je recommande de tester le plan fourni dans l’ouvrage de référence cité plus haut.

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Dessiccateur solaire

La conservation des aliments est un problème majeur. A fortiori sous nos latitudes Françaises où la production alimentaire n’est pas un uniforme sur l’année. Le but de ce projet va être d’utiliser l’énergie solaire afin de dessécher les aliments.
Ce projet s’est basé sur le projet du site « Onpeutlefaire.com« .
L’idée reste d’utiliser au maximum du matériel de récupération.

Le principe est d’avoir une arrivée d’air qui se réchauffe en passant entre une vitre et une plaque métallique. Cet air va ensuite passé sur des clayettes où se situera les aliments à dessécher. L’air une fois chargé en humidité sera alors expulsé par la cheminée se trouvant sur le toit.

La première étape fut de s’approprier le plan du site source afin de comprendre et d’avoir une réflexion sur le fonctionnement du dessiccateur. La zone rouge présente l’évacuation de l’air. A l’époque je m’interrogeais sur la nécessité d’avoir une extraction électro-mécanique, au final j’ai choisi l’option présenté dans le site originel.

Les parois

A partir de là, j’ai commencé là réaliser les parois avec des lattes de parquet. J’appliquerais par la suite traitées avec un vernis marin afin d’augmenter leur résistance à l’humidité. En tout état de cause il ne faudra pas laisser ce meuble sous les intempéries.
L’isolation des parois se fait avec des plaques des plexiglas (achetées) et des copeaux de bois.

Le fond à été réalisé sur le même principe.

On reste sur le même procédé pour réaliser le toit. Le tube d’extraction fut peint en noir afin de facilité le processus. Le noir absorbant la chaleur l’air se trouvant à l’intérieur se réchauffe donc. Cela créé une dépression à l’intérieur de l’habitacle qui permet l’évacuation de l’air chargé en humidité.

Pour réaliser la porte j’ai utilisé du chêne que j’ai rainuré et assemblé.

Fenêtre

La vitre du dessiccateur fut réalisé à partir de morceau d’huisserie en sapin et d’une vitre de récupération en verre feuilleté trempé. Cette vitre sera ensuite posée devant le dessiccateur.

Clayettes

Fondamentales dans ce projet, les clayettes seront l’endroit où l’on déposera les aliments afin de les faire sécher. Il me fallut un certain temps pour trouver le matériel adéquat pour réaliser les filets. En fin compte, je jeté mon dévolu sur de la toile de trampoline de récupération. La température devant resté relativement basse, il ne devrait pas y avoir de problème d’émanations.

Assemblages

Au fur et à mesure que le projet avance, des assemblages successifs ont été réalisés afin d’ajuster le projet en cours de route (itération). En observant le comportement du dessiccateur que je décidé de peindre en noir pour améliorer la captation d’énergie.

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Réalisation d’un poulailler

Poulailler en récupération

L’objectif de ce projet est d’employer des matériaux de récupération afin de réaliser un poulailler. Aujourd’hui, il est possible de trouver beaucoup de matières premières jetés sur les trottoirs.

Caractéristiques :
Coût : 25 €
Nb de poulettes : 10

L’idée de base était d’avoir un objet fonctionnel au niveau de l’entretien, ergonomique pour la collecte des œufs, modulable et confortable pour les poulettes.

Le plan réalisé, la première étape fut de récupérer les matières premières. Le bois provient d’anciennes huisseries de portes, portes d’armoires, de vieux tiroirs et une fenêtre.

La construction commence par la réalisation de cadres qui seront la structure du poulailler.

Il est temps de passer à l’amélioration de la fenêtre. Je commence par la démonter partiellement pour pouvoir la doubler et ainsi améliorer le confort des poules.

Pose de la fenêtre et des parois.

Mise en place du coffre/pondoir. J’ai prévu cette partie pourrait être démontée ou cas où l’on voudrait augmenter le volume du poulailler.

On passe maintenant à la construction du toit escamotable. La base du toit est elle aussi un cadre en bois sur lequel on fixe des montant pour réaliser la pente du toit.

Afin d’augmenter la résistance aux intempéries le toit est recouvert de linoleum avant la mise en place sur le poulailler.

Une fois le montage fini, il est temps de passer aux petites modifications qui amélioreront encore l’ergonomie du poulailler. Ainsi lorsque j’irais vider le pondoir je pourrais poser directement les œufs dans la boite.

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Comment faire une serre semi-enterrée ?

La serre est un excellent complément du potager. Elle permet d’allonger la période de récolté, surtout dans les régions « fraîches », d’entreprendre la culture de plantes qui aurait ne survivraient pas à l’hiver sans cet abri.
La serre permettra aussi de faire couveuse en permettant un culture de plans plus précoce.

Quels est le principe d’une serre semi enterrée ?

Le principe d’une serre enterré est d’utiliser la capacité géothermique de la terre. C’est le principe d’un puits canadien, à partir de 1.5 m la terre à une température constante d’environ 15 °c. Par ailleurs la terre à la capacité d’absorber la chaleur. Ainsi la chaleur de l’air capté durant la journée chauffe la terre qui sera restitué durant la nuit.
Un autre avantage est le fait d’avoir une prise au vent réduite ce qui limitera les risques que cette serre finisse comme le précédent abris à tomates. C’est dire les fers en l’air emporté par le vent.

Construction de la serre semi-enterrée :

1 – Prise en compte de l’environnement.
Comme dans tout projet il convient de prendre en compte le contraintes avant tout.
Ici le sol s’avère très caillouteux arrivé à une certaine profondeur. Par ailleurs le terrain est inondable et se situ au pied d’une colline. Je crains donc d’arriver assez vite sur une partie de nappe phréatique. Effectivement j’ai depuis, observé une inondation légère de la serre un lendemain de forte pluie.

2- Définir la zone
L’emplacement est primordial. Il doit être suffisamment ensoleillé pour capter l’énergie solaire, sans pour autant faire trop d’ombre au reste du potager. Dans mon cas ce fut simple, j’employais l’emplacement du précédent abris à tomates.

Matériel

Afin de mener à bien ce projet j’ai décidé d’employer des barres de métal afin de réaliser la structure de la serre. Cette structure sera surmontée de treillis métalliques récupérè depuis l’ancien abris à tomates. Le tout sera surmonté d’une bâche transparente donnée par des amis.

Réalisation de l’espace de culture

Une fois ces éléments déterminés, il s’agit maintenant de creuser et pour ça il ne faut pas hésiter à inviter les copains !

Couverture

Une fois le trou creusé, il s’agit de mettre en place la structure métallique. Nous avons planté des piquets dans la structure noire afin d’avoir une accroche solide. Afin d’augmenter encore la solidité, les piquets verticaux ont été joints ensemble via des fixations d’échafaudages. Une fois la base posée, on place le treillis et ensuite la bâche. Celle-ci sera maintenue en place grâce à un système de cordage qui seront fixé sur la structure métallique.

Finitions

La base est finie, maintenant il s’agit d’apporter les dernières améliorations. Par exemple mettre une « porte ». J’ai décidé pour se faire de partir sur deux morceaux de bâche tenues par le cordage le plus avancé. Je ne suis pas parfaitement satisfait de ce procédè car la porte se détache un peu parfois. Je verrais à l’usage comment améliorer cela. Peut être que juste une corde supplémentaire tenant exclusivement la « porte » sera suffisant.
Par ailleurs des amis m’ont fait remarquer que la disposition des zones de culture n’était pas optimale. De fait j’ai déplacé de la terre se trouvant sur les bords de la serre pour reformer de nouvelles surfaces.

Au final j’estime que ce projet à du couter une trentaine d’euros.