autour de la plantation d’arbres
Toute action, ou non action, dans un terrain permacole se doit d’être réfléchie en fonction des objectifs recherchés. Pour ma part je vise une amélioration du biotope, la captation de CO2, la régénération des sols et la naturellement, la production alimentaire.
De mon point de vu lorsque l’on vise l’amélioration du biotope la meilleure choses à faire est… Rien. La nature étant douée pour se régénérer spontanément.
Cependant lorsque l’on vise à obtenir une production alimentaire il est nécessaire de procéder à des aménagements.
Ici, une amie de longue date ma fait une magnifique cadeau. De jeunes pêchers prêts à être plantés.

La plantation fut réalisée de façon classique. J’ai laissé les plants se remettre du transport dans un bac d’eau. Puis j’ai creusé des trous adapté à leur taille. Je remplis ce trou d’eau que je remuai afin d’obtenir une boue appelée « pralin ». Les racines sont alors plongées plusieurs fois dans le pralin afin d’être recouvertes uniformément.
Une fois installé dans son emplacement, je rajoute de l’eau afin de m’assurer que les racines ne soient pas en contact avec de l’air. J’ai rajouté une branche à coté afin de matérialisé l’emplacement de l’arbrisseau.

La plantation des arbres m’a amené à devoir dégager une zone sur laquelle j’avais laisser pousser des arbres qui naturellement recolonisaient l’endroit. J’ai déboisé au minimum. M’assurant juste de retirer les éléments ne pouvant l’être plus tard sans risquer d’abimer l’arbrisseau. D’autres tailles pourront intervenir ultérieurement en cas de besoin.

Je mis le résultat de la coupe de coté afin d’être retraité directement sur place.

J’ai dégagé les grandes branches à la serpe et j’ai mis les plus fines dans une poubelle afin de pouvoir les transporter plus facilement.

J’utilisai les grandes branches afin de renforcer les bordures des butes, que ce soit en tant que piquet ou en tant que cloisons. Ces éléments finiront par se dégrader en humus qui sera alors intégré à la butte, puis remplacé par du nouveau matériau végétal.

J’ai transporté les branches fines au tranche paille où avec un peu d’huile de coude nous les avons transformées en Broyat Raméal Fragmenté ( BRF ). Je conseille de les traiter quand elles sont encore vertes, cela facilite grandement le travail au tranche paille. Avant d’avoir cet outil je faisais cette tâche à la hache, ce qui est plus long et fatiguant.
Une fois transformé, le BRF est amené dans une zone de culture découverte. Le BRF réduira le besoin en arrosage, augmentera la vie du sol, la fertilisation et la captation de CO2 grâce à la production d’humus. Dans une démarche permacole il n’y a pas de déchets verts, juste de la ressource en devenir.
La mise en place de ce nouvel arbre à permis de continuer la démarche permacole. La dégradation du biotope à été limité au strict minimum, les produit de ce travail ont été traités sur place tout en respectant les objectifs fixés initialement.